Dans cette Seine-là; pourtant si proche de la capitale (120 km), les plus courageux (elle reste fraiche) se baignent. Imaginez-vous prendre un petit-déjeuner sur une table de jardin joliment de guingois posée au bord de l’eau, à l’ombre d’un arbre, et piquer une tête entre deux gorgées de café… Cette maison, comme beaucoup de bâtisses très anciennes (XVIIème siècle) a eu mille vies. Mais celle-ci, sans doute plus que d’autres, a fait de sacrés grands écarts. Propriété d’hommes de Dieu, de lettres (l’éditeur Henri Filipacchi), de cultures (Daniel Filipacchi et Franck Ténot) avant d’être acquise par un couple (elle, femme de com et de mode, lui, propriétaire de plusieurs tables chic et choc à Paris) tombé en amour, Le Prieuré a accueilli la fine fleur de l’entre-deux guerres, les Copains des sixties, des artistes en résidence… Änni et Jean-Pierre ont tout refait @leprieure.maisondecampagne, respectueux des traces du passé comme de l’âme des murs, et redonné le lustre à ce qui reste avant tout un lieu de partages.