Autrefois cette maison du centre-ville accueillait une teinturerie ; sauvée de l’abandon il y a 30 ans tout rond, revampée, elle s’est transformée en maison de famille. Les enfants ayant grandi et quitté le nid, elle reste maison du bonheur pour des hôtes de passage. Ici, à deux pas de la Canebière, toute la vie tourne autour du patio au milieu duquel trône un olivier rapporté, un peu sans espoir, juste pour voir, d’un jardin familial du Var. Il s’est épanoui, est devenu l’emblème de la maison, jusqu’à lui donner son nom (Eleia en grec ancien veux dire olive), d’autres plantes ont suivi. Dans la Maison Olea, il n’y a pas d’artifices ou de faux-semblants. Les niches sont là parce qu’elles ont un sens, les cheminées et moulures itou. A la lumière du sud, ensuite, de faire le job et de faire résonner cet habile mix & match de chine et de trouvailles mis en scène avec la complicité de la décoratrice Frédérique Platat.