Saint Malo en novembre
Chaque mois, partez à la découverte d'une adresse allez hop soigneusement sélectionnée par hum magazine, le media d'humeur responsable 2.0, ses bons plans et bonnes adresses alentours. ce mois ci, direction saint malo, le long de la côte qui surnomme d’emeraude.
Dormir à la Cité Solidor
Solidor, tour médiévale mythique qui se dresse au bout d’une avancée rocheuse. A ses pieds, une plage, enclavée, chère aux Malouins. Ne manquait plus qu’une adresse où s’arrêter au coeur du quartier du Vieux Servan. La Cité Solidor est la folle aventure d’Alice Boursini, photographe de mode depuis dix ans, et de sa famille. Une première réalisation vibrante pour un frère, une sœur, un cousin et leurs conjoints qui imaginent une auberge espagnole sur la côte d’Émeraude et décline des ambiances chaleureuses et une déco soignée aux mille objets insolites. Le tout offre un remède infaillible aux jours sans couleurs.
Déguster à l’Auberge sauvage.
Ne cédez pas aux apparences. Dans le petit bourg de Servon, qui disons-le, n’a pas vive allure, l’ex-cuisinier du restaurant Ortie à Paris, Thomas Benady, éveille nos sens et nos papilles, autour du végétal et du floral; Une ode au vivant. Ici, on y dévore, un arbre comestible, une tartelette monochrome à l’œuf confit, une fleur farcie à cru à dévorer des yeux et avec les mains… de la poésie en cuisine, ça fait du bien, ces quelques grammes de délicatesse dans notre monde de brutes, on en veut encore !
Déambuler au Chateau de la Ballue
Dans la verdoyante vallée du Couesnon, on arrête le temps au Château de la Ballue, une halte idyllique entre Saint Malo et le Mont-Saint-Michel. Merveille de l’art topiaire, on déambule dans des séquences de jardins paysagers, classés comme « remarquables ». Après le jardin géométrique aux troènes pointant fièrement et avec majesté leur nez, nous traversons un tunnel ombragé d’ifs noirs et de glycines. Entre « ombre et lumière, entre rire et rêverie », nous atteignons le jardin des douves abritant une collection rare d’anatidés, de bernaches, de rhododendrons et une collection de buis, de plus de 400 spécimens. Que Nicolas le Jardinier s’abstienne, silence çà pousse au château de la Ballue !
Se reconnecter à L’arbre qui marche
Les doigts de fée de la réflexologue Gwen Libouban ont encore frappé. Après le concept des Fermes du Vent, monté en collaboration avec le chef du bien manger, Olivier Roellinger, elle et son mari, art-thérapeute s’installent près de Cancale, en plein champs et rénovent plusieurs bâtisses, afin de proposer des soins en réflexologie, sous forme de stages ou de formation, et ce dans des yourtes magiques. Se reconnecter à soi, par le biais de la nature, on appelle cela de l’éco-spiritualité ou spiritualité du vivant. Prendre soin de la fragilité du monde, une proposition de L’arbre qui marche. Une façon de débrancher et prendre son pied.
